Petit séjour au phare, sur l’ile Wrac’h, à Plouguernau, dans le Finistère. On installe une expo, les sculptures d’Annelise et Mik, les peintures de Yann.
A marée basse, on vient ici à pied. A marée haute, le phare devient île.
Ouverture, fermeture, ouverture, fermeture, un battement de cœur.
Dans la valise des boites noires, quatre sténopés, quatre photos, donc.
On fait d’abord un portrait le soir, à l’heure de l’apéro, adossés au mur du potager. 1 minute de pose, il est presque 21h ! Soleil couchant, très lumineux pour des rayons endormis. Jamais je n’avais attrapé de lumière aussi tard.
Pendant la pose, les passagers d’un bateau qui mouillait aux abords accostent l’île et nous font des signes enthousiastes. Mais on ne bouge pas. C’est une pose de sténopé et ça dure son temps. Après la pose, on ira les chercher pour les saluer, sans les rencontrer.
Le lendemain, c’est le vernissage de l’exposition. On fait trois portraits. Un premier avec les trois artistes, sur les marches, avec le phare derrière. Pour les deux autres portraits, on s’installe autour des sculptures exposées dehors.
Les boites noires passeront 3 jours à haute température, dans leur valise, avant le développement. Ce qui explique cette étrange exposition, mêlée d’un effet insolé, comme-ci, activée, la chimie n’avait pu s’arrêter...
A lieu singulier, portraits singuliers ?